Comme nous l’avons déjà évoqué : Emotions, affection et alimentation sont indéniablement en lien.
L’aliment sert souvent à remplir, à rassurer, à consoler, accompagner, détruire, punir, étouffer une émotions ou des paroles. Il s’agit d’une réponse certes dysfonctionnelle, mais une réponse indéniable à la difficulté de gérer les émotions.

Les troubles du comportement alimentaire sont  la résultante d’expériences émotionnelles douloureuses et ce, qu’elles soient réelles ou anticipées par anxiété.
Les émotions désagréables sont aussi bien déclenchées par des pensées, des ruminations que par une situation concrète. Les TCA sont par conséquent illustratifs de ces montagnes russes émotionnelles  auxquelles on tente d’échapper par l’aliment.

Les crises d’hyperphagie et de boulimie en particulier sont là pour tenter de neutraliser, envelopper, amortir ou fuir ce désordre émotionnel.

A travers une compulsion mais aussi au travers des vomissements, la personne met temporairement ces autres soucis de côté. Tout le focus est porté sur la nourriture, sur les sensations physiques et sur les conséquences qu’une crise peut engendrer. Pendant tout ce processus nos autres émotions sont mises aux oubliettes.
Si le comportement se répète, un conditionnement bien rodé s’installe et à chaque fois que nous sommes confronté(e)s à des émotions trop fortes, le processus s’enclenche comme un mode automatique.

Quelle porte de sortie ?

Plusieurs pistes seront certes à travailler et à creuser en l’occurrence le fait d’apprendre à exprimer ses émotions.
Rappelez-vous, tout ce qui ne s’exprime pas, s’imprime en nous d’une façon ou d’une autre. Les émotions ne sont pas vos ennemies, elles représentent des signaux lumineux indiquant des besoins non satisfaits. Elles sont là pour vous montrer la voie à suivre et ce dont vous devez tenir compte pour aller mieux. Les étouffer revient à ignorer un signal lumineux de danger et faire comme si tout allait bien.

Même si vous ne vous sentez pas suffisamment en confiance que pour exprimer votre ressenti à d’autres personnes, commencez par le reconnaître au moins vis-à-vis de vous-même.

Quand quelque chose vous perturbe, prenez le temps de vous poser quelques instants :

Quelle type d’émotions ressentez-vous : plutôt de l’ordre de la peur ? De la tristesse ? De la colère ? Ou autres…?
Répétez vous : «  Je reconnais et j’accepte de ressentir cette émotion »
Accueillez avec bienveillance ce qui se vit en vous

Ce sera déjà un premier pas dans l’apprentissage de la reconnaissance de ce qui vous anime.

Apprenez aussi à exprimer ce que vous ressentez ou ce dont vous avez besoin à autrui.

Si vous craignez un rejet, sachez que certains modes de communication peuvent limiter les impacts négatifs sur la façon dont votre message est reçu par l’autre.

Pour des outils plus concrets, rdv sur www.toutestpossible.be  « J’apprends à m’affirmer et à poser mes limites » (mai 2017)

Partez de ce que vous ressentez face à un fait précis plutôt que de dire ce que vous en pensez. Dites clairement en quoi cela vous touche.

« Quand tu me dis/fais ceci…voilà comment moi je me sens…car j’ai besoin…et je te demande… »

Oser demander, refuser, donner, recevoir seront des éléments clés de votre guérison.

Se donner la permission d’exister, de prendre sa place, d’être soi est un chemin incontournable pour accéder à plus de bien-être en vous

Une question, une envie de partager ? Laissez un petit commentaire 🙂

Florence
Pour potentialiser votre bien-être et vous aider à devenir la meilleure version de vous-même !

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