Lors de la précédente clé, nous avons vu l’importance d’être à l’écoute de sa faim comme point de départ pour manger. Aujourd’hui, ce sont les signaux « stop » de notre corps que nous allons cerner afin de nous arrêter de manger sans être overdosé.

Pas la peine d’accuser votre corps d’en vouloir trop ou de vous trahir, si vous y êtes attentif(ve), il saura toujours la bonne dose dont il a besoin !

Si vous mangez sans fin, c’est que votre mental ou votre émotionnel est aux commandes !

Voyons plus en détails ces codes d’arrêt de votre corps…

1.Vous êtes suffisamment rempli(e) si :

  • Simplement vous n’avez plus faim ;-).
  • Si la nourriture n’occasionne pas de gêne dans votre corps.
  • Si vous vous sentez plein d’énergie après le repas.
  • Si vous sentez que les aliments commencent à être moins gouteux.
  • Si vous n’accordez plus aucune attention aux bouchées que vous portez à votre bouche 🙂

Petite remarque en passant, si vous n’avez pas écouté le signal de départ qu’est la faim, il y a très peu de chance que vous puissiez bien identifier les signaux « STOP ».

2. Vous êtes saturé(e) si :

  • Si vous devez desserrer votre ceinture ou ouvrir les boutons de vos vêtements ;-).
  • Si vous ressentez de l’acidité ou une gêne à l’estomac.
  • Si vous vous sentez complètement amorphe après le repas et que votre efficacité est réduite à néant.
  • Si vous vous sentez oppressé(e).
  • Si vous vous sentez ballonné(e).

Pour ce dernier point par contre, une allergie ou une intolérance alimentaire peut aussi entraîner ce type d’inconfort même en mangeant peu.

3. Les pistes à explorer :

  • Bien attendre d’avoir faim avant de se mettre quelque chose sous la dent (sans pour autant attendre d’être complètement affamé(e)).
  • Mangez de la nourriture de qualité : une nourriture médiocre vous rendra insatisfait et vous aurez alors tendance à manger plus dans l’espoir que la satisfaction se pointe autrement.
  • Songez à manger vos aliments préférés de l’assiette en premier : le plaisir engendré donnera plus vite une sensation de plénitude et de satiété !
  • Prévoyez d’autres choses intéressantes à faire après le repas afin que ce dernier ne se prolonge pas. Si la nourriture est devenue l’unique source de plaisir, aucun doute qu’elle prendra toute la place.
  • Évitez les privations drastiques, autorisez-vous votre aliment préféré de temps en temps. Le manque a tendance à inviter les comportements compulsifs à se pointer.
  • Si votre besoin est d’être écoutée ou d’avoir un gros câlin, demandez à l’avoir plutôt que de remplacer votre besoin par une tablette de chocolat.
  • Vérifiez les croyances qui vous gouvernent : si vous avez été élevé(e) au club de « Ne laisse rien dans l’assiette », vous avez maintenant l’âge de pouvoir vous désinscrire de ce mouvement. Saturer votre estomac ne sauvera pas les enfants du tiers-monde. Goutez à tout sans finir tout 😉
  • Si vous fréquentez les restaurants où les assiettes débordent, ne vous forcez pas sous prétexte d’en avoir pour votre porte-monnaie. Un bon repas ne se mesure pas à la masse mise dans l’assiette. Lorsque vous faites une petite sortie au resto, vous payez pour l’ensemble de l’expérience et du moment.
  • Rappelez-vous que chacun a son seuil de satiété et que ce dernier est variable d’un moment à l’autre, d’un jour à l’autre. Les portions toutes faites ne correspondent pas à du sur-mesure.

4. Votre tâche cette semaine…

On reste avec la tâche précédente en n’oubliant pas de bien observer ses sensations après le repas…Sans jugement, sans critique et en rectifiant le tir au fur et à mesure et en douceur 😉

  • Gardez votre carnet d’observation bien en vue.
  • Notez ce que vous mangez, à quelle heure et avec qui…
  • Allumez tous vos sens et remarquez les sensations corporelles avant, pendant et après le repas.
  • Observez votre discours mental intérieur.
  • Prenez le temps de vous asseoir
  • Coupez les distractions

+

Évaluez votre niveau de faim avant de manger (0 à 5)

Évaluez votre degré de satisfaction après avoir mangé (5 à 10)

Conclusion :

Seul votre mental distrait ou votre émotionnel en souffrance peut vous faire manger sans limite. Votre corps, lui, sait toujours quand le moment est arrivé de poser ses couverts et d’arrêter. L’attention que vous lui accorderez vous permettra d’avancer sur le chemin de vos objectifs.

Je vous souhaite une douce semaine à l’écoute de vous-même !

Florence

Pour potentialiser votre bien-être et vous aider à devenir la meilleure version de vous-même !

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